Avant j’étais photographe.

Je passais mes nuits, à faire des photos de spectacle, théâtre de rue, musique, théâtre.

Dans le laboratoire, c’était la magie du développement, glisser le film sur la spire, la tremper dans différents bains pour en révéler l’image, le temps de l’alchimie de la souris verte.

Puis la planche contacte, les tirages, autant de moments d’émerveillements devant les apparitions des images, témoins des évènements, où créations de personnages inspirés.

Après j’étais photographe et musicienne

Musique asymétrique, motifs assemblés avec soin les uns après les autres.

Avec la complicité de mon amoureux à l’époque, batteur, et moi à la basse, avec notre groupe Atché, nous avons joué en France, en Belgique, en Italie, en République Tchèque, Slovaquie, Croatie.

La vie dans la vibration de la musique, de la scène, les voyages, les rencontres, avec les gens qui nous accueillaient, les autres groupes, les tourneurs. Une forme de richesse dans une extrême pauvreté, nous avons enregistré trois CD dont un 4 titres.

Partagé la scène de Arno et celle de David Thomas (Pere Ubu), Akosh S.Unit, Alboth, autant de groupes d’influences différentes. Une vie de saltimbanque.

En route vers la lumière. La voie de l’énergie.

Et puis devenue maman, je me suis tournée vers le shiatsu. Cherchant à me reconvertir, un jour je tombe sur une publicité pour une école de shiatsu, et là, l’évidence !

L’énergie, le corps, la médecine chinoise, les arts martiaux tout cela m’intrigue et m’attire depuis toujours. Je me lance.

Le début est laborieux. C’est dur, le shiatsu est une technique très exigeante.

Il faut d’abord affuter son corps.

Mon corps étant mon seul outil dans cette technique de soin, il doit être au meilleur de sa forme, en santé fort et souple à la fois.

Etre capable de se tenir à 4 pattes de longues heures dans un équilibre écologique pour le corps et toutes les chaines musculaires.

Une première année de souffrance pour mon dos, mes doigts, l’énergie qui ne voulait pas circuler.

Puis, grâce à la persévérance, tout est devenu fluide, chaleureux et bienfaisant. Magique.

Le shiatsu, technique orientale, entre l’ostéopathie et l’acupuncture permet de garder le corps en bonne santé, évacuant les tentions de stress, les charges émotionnelles indurées dans les muscles.

Quand j’ai fais mon mémoire dont le sujet était » le langage non verbal du shiatsu » ; ce que le corps exprime, comment peut on le comprendre, quelle place du praticien dans ce dialogue, j’ai lu beaucoup de livres parlant de ce thème.

C’est là que j’ai découvert « le corps à ses raisons » de Thérèse Bertherat. Traitant d’antigymnastique, puis celui de Marie Lise Labonté « Au coeur de notre corps » qui mixant et faisant évoluer différents techniques, dont l’Antigymnastique, le Rolfing et la méthode Mézières, crée la méthode de libération des cuirasses.

Et là, à nouveau, comme un désir inextinguible de poursuivre ma quête, je me forme à la MLC, Méthode de Libération des Cuirasses.

Comme ça, je pourrais aider les gens qui viennent me voir en Shiatsu à s’autonomiser, à prendre soin d’eux même.

Et comme ça je pourrais prendre soin de moi, par moi-même.

Je ne m’attendais pas du tout à traverser cette expérience, qui à été très puissante.

Exploration du corps, de ses tensions, de la psyché, comment l’histoire personnelle s’engramme dans la matière du corps. Poursuite de la compréhension de ce qu’est le langage du corps.

Quel est l’implication des différents cerveaux dans ces mécanismes.

Quelle est la part de l’émotionnel, du trauma lié au cerveau reptilien ?

Quelle est la part liée aux conditionnements, sociaux, familiaux, aux missions, aux croyances,

bref les cuirasses mentales.

La MLC utilise d’autres outils pour dialoguer avec les cuirasses mentales, et l’approche des rêves.

Poser des mots sur les images de la nuit.

Pour organiser ce travail je crée des cercles de rêves, où l’on rêve ensemble, partageant la parole, se reflétant des images permettant une communauté de rêves.

Au delà du travail personnel d’évolution que tout cela m’a permis d’explorer, ça a été une expérience de vie bouleversante ; et il y a les liens, entre le shiatsu, les cuirasses de Wilhelm Reich (grille de lecture à l’origine des cuirasses de la MLC), comme une façon d’apporter une lumière sur ce langage non verbal du corps.

Jamais rassasiée, j’ai aussi fais une formation sur le systèmes nerveux et les nouvelles découvertes concernant le nerf vague.

Ainsi qu’une formation en Braingym. Un des outils de la kinesiologie.

Une vocation : comprendre les messages du corps.

Cet interface de communication entre mon âme et moi. Son système nerveux contribue pour beaucoup dans la communication vers le monde invisible. Le système quantique ? Le monde des présences lumineuses.

Le monde invisible et les vibrations.

Tout ceci étant en lien, je me suis formée au clair ressentit, au soin bio énergétique.

En communicant avec mes guides, j’investigue dans le monde invisible.

Mon corps est il pollué par des parasites, entités ?

Quelles sont les blessures de l’âme, quels sont les schéma karmiques ?

Ce qui permet d’inscrire mon histoire actuelle dans ma grande histoire des réincarnations.

Mieux comprendre pour mieux guérir.

Et finalement, pour revenir au corps c’est vers les vibrations des bols tibétains que je me suis tournée .

Les cellules du corps entrent en vibration, et sont nettoyées, purifiées.

L’on en ressors purifié, énergisé. Vibrant plus haut !

Poursuivant mon chemin d’exploration, je me tourne vers le chamanisme. Il y a des points communs avec la bioénergie. Avec le travail aux bols tibétains. Les soins se font. Il n’y a pas toujours besoin de savoir. Il suffit d’être présent à soi.

Le message que je retiendrais de tout ce parcours, c’est la puissance de l’intention.

Portée par l’attention, dans la terre de mon corps.

Resté aligné dans mon corps, mes intentions, avec qui je suis. Ancrage.

Quels sont les points communs dans toutes ces explorations ?

La sensation, la vibration ressentie par mon corps.

Que cela soit en musique, photo, shiatsu, vibrations, chamanisme, l’exaltation d’être alignée dans ma vibration. Le voyage entre les mondes.

Comme une exploration yeux fermés, de mondes qui semblent si différents, alors qu’ils ne sont que des calques de la même matière dans une densité différente.

Car c’est bien de cela que l’on parle ici, la vibration, comme une onde de communication.

Comme le saphir qui lit le vinyle que j’écoute en écrivant ces lignes.

Le corps, ses émotions, ses créations mentales. Les trois lacs d’énergie.

ETRE plutôt que faire.

ETRE QUI JE SUIS.